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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 09:56

Malgré un répit de 15 jours, la trêve hivernale s’achève. Les angoisses des familles en attente d’expulsion redoublent, et des milliers de personnes connaissant des difficultés pour payer leurs loyers vivent dans la crainte d’être jetées à la rue.

 Exigeons un moratoire contre les expulsions !

Alors que la crise du logement n’a jamais été aussi grave, que, chaque jour, des milliers de personnes perdent leur emploi, que les dépenses contraintes explosent : loyers et charges, coût de l’énergie, carburant, assurances…. La reprise des expulsions porte atteinte au droit au logement pour tous.

 

Dans ce contexte, il est urgent de mettre en place un véritable moratoire sur les expulsions locatives. Il coûte moins cher à la société de maintenir les personnes dans leur logement que de les reloger une fois qu'elles sont à la rue.

 

Pour la CLCV, les locataires de bonne foi ne doivent pas être expulsés. La mise en place d'une véritable garantie des risques locatifs universelle et mutualisée, par exemple, pourrait sécuriser les propriétaires et rendre inutile toute procédure d'expulsion.

 

 

Le 31 mars 2013, la CLCV demande aux pouvoirs publics :

 

 

  • L'arrêt de toute procédure d'expulsion et la mise en place d’un véritable moratoire ;
  • De tenir leurs engagements, notamment : la construction de 500 000 nouveaux logements par an avec notamment le retour de la TVA sur la construction à 5%, le doublement du plafond du livret A et la priorité aux logements très sociaux ;
  • La révision des permis de construire, afin que tout programme de construction d'immeubles ou de lotissements bénéficiant d'aides publiques directes ou indirectes comporte au moins 25% de logements ;
  • La mise en place d’une procédure d’alerte dès que les locataires sont en situation de fragilité (impayé de loyer ou de charges) et un renforcement des Commissions départementales de prévention des expulsions locatives ;
  • La mise en place d’une véritable Garantie des risques locatifs universelle et mutualisée pour l’ensemble des relations locatives.
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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 21:33

 

 

La CLCV a réalisé un sondage sur internet pour connaître les attentes des consommateurs en matière d’information sur l’origine des produits alimentaires1.

 

Sur les 1040 personnes qui ont participé, une quasiunanimité (99% des sondés) considère quavoir une information sur lorigine des aliments est important.

 

Les répondants y voient avant tout un moyen de contribuer au développement économique d’une région ou d’un pays (critère cité par 71 % des répondants). Viennent ensuite des motifs d’ordre environnemental (66 %), social (63 %) et ayant trait à la sécurité des produits (62%).

 

Les consommateurs se sont prononcés pour une information détaillée sur l’origine. S’agissant de la viande par exemple, 79% voudraient que soient indiqués les lieux de naissance, d’élevage et d’abattage. Ils sont aussi favorables à une information sur l’origine des principaux ingrédients pour les produits « composites ».

 

Ce sondage va nous permettre de relayer les attentes de consommateurs dans le cadre de l’évolution de la réglementation européenne sur l’étiquetage qui prévoit davantage de transparence sur l’origine des produits.

 

  Il nous paraît important que linformation fournie aux consommateurs porte sur le pays dorigine du produit (ou de ses ingrédients) et ne se limite pas à une mention «UE/non UE » ;

 

Nous proposons par ailleurs d’élargir l’étiquetage de lorigine àtoutes les denrées composées dun seul ingrédient (huile, farine, sucre) et à lensemble des viandes ;

 

Concernant les produits élaborés, nous demandons une information sur les principaux ingrédients de la recette, c’estàdire ceux qui représentent 50% de la composition du produit et/ou qui sont mis en avant par le marketing.

 

 

Retrouvez les résultats de l'enquête en cliquant sur le lien ci-après :

Enquête origine produits alimentaires  

 

 1La CLCV a mis en ligne sur ces sites internet (http://www.clcv.org/ et http://www.lepointsurlatable.fr/) un sondage en 6 questions fermées auquel 1040 internautes ont répondu entre le 13/12/2012 et le 28/01/2013.

 

Les événements de ces derniers jours confirment l'avis des consommateurs.

 

image001.png C’est du cheval ou bien du bœuf...

 image002.png

 

 

 

 


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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 12:42

 

Logo60-png-mail-1.jpg Dans le cadre de son 60ème anniversaire, la CLCV a donné la parole aux consommateurs et usagers. Elle a ainsi recueilli le sentiment de plus de 5 000 d’entre eux, à travers ses diverses enquêtes dans les domaines de la consommation, du logement, de l’environnement et des transports.


 

 Il en ressort, un certain nombre d’informations particulièrement intéressantes comme :


- des inquiétudes sur les prix et sur la qualité des produits et services ;


- 30 % des personnes interrogées déclarent avoir de mauvaises ou très mauvaises relations avec leurs bailleurs et 38 % avec leur syndic ou agents immobiliers ;


- conséquence de la crise du logement : 80 %  des locataires interrogés déclarent qu’il est difficile de changer de logement (aussi bien dans le secteur privé que social) ;


- 90 % des répondants disent avoir déjà adopté des gestes en matière de tri des déchets et d’économie d’énergie….


 Ces enquêtes confirment le souhait des consommateurs de disposer de réels moyens face aux pratiques des professionnels - ils plébiscitent la mise en place d’une action de groupe -et nous permettent d’avancer de nombreuses propositions.

 

Retrouvez l’intégralité des résultats en pièce jointe… 

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 17:36

 

assises-rail.jpgToujours autant sollicités par les usagers des transports ferroviaires qui se plaignent des tarifs, de la ponctualité, de leur situation de client captif etc, nous sommes, comme en 2011, aller à la rencontre des voyageurs dans les trains pour recueillir leur avis.

676 personnes enquêtées sur de nombreuses lignes différentes nous donnent ainsi un instantané intéressant de l’appréciation des consommateurs ainsi qu’une comparaison intéressante avec l’enquête réalisée en 2011.


On peut notamment constater que :

- 88% des sondés trouvent les prix trop chers ou chers (43,3% des consommateurs questionnés jugent le prix du transport en train trop cher, et 45,1% le jugent cher). Seuls 10,7% considèrent le niveau de prix comme correct.

- l’information sur les tarifs et la structure tarifaire apparait opaque pour 27,1% des sondés, et insuffisante pour 40,2%. Malgré une légère amélioration constatée par rapport à l’enquête 2011, la situation demeure peu satisfaisante en l’état.

- de manière générale, les améliorations attendues par les voyageurs portent sur la baisse des prix (48%), la ponctualité (27,3%), l’amélioration des fréquences (15,3%) et du confort (8,4%)


On notera cependant un élément positif pour la SNCF, l’accueil en gare jugé satisfaisant ou très satisfaisant par 80% des personnes sondées. C’est sans doute le résultat d’une prise de conscience de l’entreprise publique au cours de ces dernières années.


Cette enquête confirme le risque de perte d’attractivité du train par les consommateurs et ce malgré les priorités affichées en faveur de ce dernier par les pouvoirs publics. Les consommateurs enquêtés pointent du doigt l’opacité de la tarification (les bons plans étant souvent réservés aux internautes avertis) mais également la question des retards avec une information en temps réelle absente et une indemnisation du préjudice subi insuffisante.


Sur la tarification, on rappellera la récente étude de la CLCV (13 juillet 2012) portant sur 720 tarifs et 24 destinations et soulignant des tarifications au kilomètre fort disparates selon les trajets et un tarif au kilomètre en moyenne 25% plus élevé pour des destinations au départ des villes en régions par rapport à Paris.

 

Voir les résultats de l'enquête

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 21:37

La CLCV lance le concours national

du « meilleur consom’acteur »

 

Dans votre vie de tous les jours, achats, déplacements, logement, loisirs, santé ...

vous êtes peut être déjà un consommateur éco-citoyen.

Dites-nous comment vous faites en réalisant votre portrait !

 

Organisé par la CLCV « Portrait de consom’acteur » est le premier concours visant à récompenser les consommateurs « éco-citoyens ».


« Vivre mieux en dépensant moins, dans le respect des droits humains et en préservant la planète», c’est ainsi que la CLCV définit l’éco-consommation.

 

Par le biais de ce concours, elle entend promouvoir les modes de consommations « éco-citoyens » en remplaçant la logique moralisatrice ambiante par celle de l’exemplarité.


Etre consom’acteur c’est aujourd’hui possible : nous en avons la preuve !

 

CLCV PETIT CARRE10 prix à gagner dont 3000€ de voyages responsables !logo-60ans.gif

 
 Comment participer ?

 

 

Pour participer au concours les candidats devront envoyer à la CLCV leur portait, en mettant en valeur les actions concrètes (par exemple économies d’eau ou d’énergie, actes d’achat, modes de déplacement, réduction des déchets, modes de vie, etc.) qui font d’eux des consom’acteurs.


Les portraits pourront être réalisés sous différents types de supports : texte, photo ou vidéo. Ils devront être accompagnés d’un slogan visant à convaincre les consommateurs à s’engager dans une démarche éco citoyenne.

 

Les participants ont jusqu’au 1er SEPTEMBRE  minuit pour envoyer leur portrait.

Renseignements complémentaires et inscription  en ligne sur :

www.concours.clcv.org

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:32

 

La CLCV Côtes d’Armor participe au collectif « Peuple des dunes en Trégor », contre l’extraction du sable coquillé dans la baie de Lannion.


CLCV Côtes d’Armor appelle tous ses adhérents à participer à la manifestation du


Dimanche 13 mai 2012

à 11h30

sur la plage de Tresmeur

 

à Trébeurden


macareux.jpgLe PROGRAMME :

·         11 H 30 début de rassemblement

·         12 H restauration

·         11 H 30 à 14 H animations musicales diverses

·         13 h Rassemblement sur mer

·         14 h 15 à 14 h 45 - discours

·         14 h 45 rassemblement sur la plage

·         15 h débarquement kayakistes

·         16 h - 16 h 30 Fin du rassemblement

 

Programme d'animation :

·         11h30 - 12h 15 Sous le vent des iles

·         12h30- 13h15 Sous ton balcon(jazz)

·         13h30 -14h15 Kanerien Trozoul

·         14h15- 14h45 Discours

·         14h45 - 15h Migration vers la plage derrière les frères Cornic (Sonneurs)

Faites-le savoir autour de vous.

Venez très nombreux 

 

Voir le dossier complet : http://lepeupledesdunes.com/IMG/pdf/Dossier_de_presse_Bidal_Peuple_des_Dunes_Tregor.pdf

 

Pour signer la pétition :

http://lepeupledesdunes.com/spip.php?article8

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 17:55

Pour ce palmarès 2012, la CLCV et Mieux vivre votre argent ont passé en revue les tarifs applicables au 1er février 2012 dans la quasi-totalité de la banque de détail en métropole et dans les DOM-TOM, soit 133 établissements.

 

La facture annuelle des frais est calculée, pour trois profils types de consommateurs, selon les deux modes tarifaires proposés : prix des services à l’unité et facturation au forfait dans le cadre des packages.

Au total, ce sont 26 162 lignes tarifaires qui ont été analysées.

 

Les résultats démontrent une nouvelle fois que les consommateurs ont tout intérêt à ouvrir l’oeil pour voir si leur facture ne serait pas moins chère ailleurs et si l’offre proposée par leur banque est bien la plus adaptée à leurs besoins.

 

A quelques exceptions près, pour les banques en réseau, le paiement des services à leur prix unitaire reste la solution à privilégier pour notre «petit consommateur».

Par opposition au package, le paiement d’un panier de services facturé forfaitairement, qui n’est avantageux que dans un cas sur deux pour notre «consommateur moyen» et dans 58 % des banques pour notre couple gros consommateur.

 

Les écarts de prix sont considérables, même en prenant en compte dans chaque établissement l’option tarifaire la moins chère !

Jusqu’à 164 % de plus à acquitter pour un même panier en métropole sur notre profil « petit consommateur»,

75 % de différence pour le «consommateur moyen »

et 67 % pour notre couple gros consommateur de services.

 

En outre-mer, les tarifs affichés par certains établissements, malgré les baisses, demeurent exorbitants : jusqu’à près de 4 fois plus élevés qu’en métropole pour notre « petit consommateur ».

 

Enfin, en retenant les prix à la carte, la facture moyenne de nos 3 profils est plutôt orientée à la baisse - 0.46%, - 1.46% et - 2.35 % respectivement.

 

Les baisses sont moins importantes si l’on exclut les banques outre-mer, ces dernières ayant consenti quelques efforts pour réduire leur important surcoût.

Pour les seules banques métropolitaines, les tarifs sont alors stables pour notre petit consommateur soit + 0.06 %, en baisse de 0.78 % pour notre consommateur moyen et en baisse de 2.25 % pour le couple gros consommateur.

Ces moyennes cachent de fortes disparités entre établissements. Ainsi, notre petit consommateur verra sa facture augmenter dans 63 des 124 banques « en dur » qui figurent dans notre classement.

 

Les résultats détaillés sont disponibles sur le site de la CLCV, www.clcv.org, et sur le site de Mieux vivre votre argent, www.votreargent.fr,

Comparatif Bretagne ici

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 17:35

 

Mme K. achète une cuisine intégrée qui sera installée par le vendeur.

Pendant le montage, elle doit s’absenter, mais prévient l’installateur qu’un compteur à eau peut poser un problème.

A son retour, elle constate que les meubles de cuisine sont décalés, collés à la fenêtre ouvrante, qu’un espace de 20 cm est resté béant et qu’un placard ne s’ouvre pas.

Déçue, elle demande la dépose et repose mais à charge du vendeur. La réponse de celui-ci est l’envoi d’un chèque de 193 € représentant le montant de la TVA…

Non satisfaite, elle nous confie son dossier.

Par écrit, nous rappelons au vendeur qu’il a obligation de résultat (article 1147 du Code Civil) et que par conséquent, il doit reposer la cuisine correctement .

 

 

Notre adhérente obtient satisfaction.cuisine-5

 

Sa cuisine est magnifique.

 

Elle n’a rien à payer

et

nous remercie chaleureusement.


 

 

 


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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 19:54

 

Depuis plusieurs décennies, des dizaines de milliers de tonnes d'algues vertes viennent, chaque année, s'échouer sur les plages bretonnes. Les premières apparitions du phénomène datent de 40 ans dans la baie de Plestin-les-Grèves, en Bretagne Nord. Ces algues, accumulées, peuvent provoquer des troubles de santé importants voire s'avérer mortelles. Elles ne sont que la partie visible des nombreuses atteintes à notre environnement, et plus particulièrement au milieu marin.

  

Les causes de ces pollutions sont connues : la Bretagne concentre, sur 6,5% du territoire français, 55% du cheptel porcin français, 34% de la production de volaille, 20% de la production laitière - tout en continuant à épandre de l'azote minéral en excès. La très forte concentration des différentes productions agricoles (et pas seulement porcine) est à l'origine de ces rejets massifs d'azote. Dans le même temps, la Bretagne est l'avant-dernière région de France pour le revenu moyen des paysans et 4 500 emplois dans l'agriculture et l'agroalimentaire y disparaissent chaque année.

  

Cette situation a un impact direct sur des secteurs majeurs de l’économie de notre région (pêche, ostréiculture et tourisme) ; elle pèse lourdement sur les finances publiques (collectivités locales, agence de l’eau Loire-Bretagne) et donc directement sur les usagers ; ces derniers étant aujourd’hui doublement pénalisés par le paiement de nouvelles redevances d’assainissement non collectif pour lutter contre la pollution diffuse de l’eau !

  

La communauté scientifique, à la suite de travaux de longue durée, s’accorde unanimement sur le rôle de l’azote dans la prolifération des algues vertes en Bretagne. Cette conclusion vaut également pour les autres grandes marées vertes dans le monde. Une étude conjointe d'organismes de recherche agronomique et marine a démontré, en 1993, les conditions nécessaires à la prolifération des ulves sur le littoral breton et en particulier les conditions de transfert du nitrate sur les bassins versants bretons. Aujourd'hui, ce sont chaque année 75.000 tonnes d'azote nitrique qui se déversent dans les eaux côtières bretonnes, soit le même ordre de grandeur que les émissions - également excessives - des bassins versants de la Seine ou de la Loire qui sont d’une autre superficie. Ainsi, si l'on considère les surfaces des bassins concernés, les chiffres dépassent tous les records à l'échelle européenne mais aussi sur l'ensemble de l'Atlantique.

  

algues-vertesCe phénomène affecte les écosystèmes côtiers et provoque une eutrophisation importante dont le symptôme le plus visible se manifeste par des « marées vertes », accumulation d'ulves s'échouant dans les baies en quantité massive. Ces graves atteintes à l'environnement empêchent un développement durable et solidaire de la Bretagne car elles 

pénalisent toutes les activités économiques littorales. Elles pénalisent également les collectivités locales, qui subissent des coûts importants de collecte et de transport.

  

De tels préjudices sont la conséquence du non-respect par l'État français de la législation européenne, comme l'a affirmé la Cour administrative d'appel de Nantes qui l’a condamné, le 1er décembre 2009, pour sa responsabilité dans la prolifération des algues vertes en Bretagne. Suite à cet arrêt, l'État aurait dû agir pour que cessent les pollutions. Or, le plan «Algues vertes» lancé au début de l'année 2010 se concentre essentiellement sur le ramassage des déchets et leur traitement, bien plus que sur les causes des pollutions.

  

En outre, seuls deux bassins versants font l'objet d'actions dans le cadre de ce plan en 2011. En repoussant la mise en oeuvre de mesures véritablement efficaces, l'État va à l'encontre de l’intérêt général, de l’environnement, de la santé publique, et des objectifs de l'Union européenne.

  

C’est pourquoi l’Union régionale Bretagne de la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) appelle tous les citoyens et consommateurs à signer la présente pétition, pour amener les pouvoirs publics à :

 

- adopter un véritable plan de lutte contre les algues vertes, étendu à toute la Bretagne et pas simplement limité aux huit baies identifiées dans le SDAGE Loire-Bretagne, où le phénomène est désormais récurrent ;

 

- financer un plan global socialement équitable de lutte contre toutes les sources de pollution diffuse de l’eau et à accélérer l’application de ce plan, afin de parvenir à un bon état de la qualité des eaux littorales bien avant 2017 ;

 

- revenir sur l’assouplissement des normes de rejets azotés récemment approuvé par décret ;

 

- expérimenter de nouveaux critères d’attribution des subventions pour encourager les productions respectueuses de la santé et de l’environnement en Bretagne.

 

 

Merci de bien vouloir retourner la pétition ci-jointe (clic ici) complétée et signée à :

l’Union régionale Bretagne CLCV

15, rue du Bourbonnais 35000 RENNES - bretagne@clcv.org


N'hésitez pas à faire tourner cette pétition,

Nous vous en remercions par avance.


 

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 13:30

Plus de 5 millions de foyers (soit environ 12 millions de français) ne sont pas raccordables au tout à l’égout et sont en conséquence équipés d’un système d’assainissement individuel (fosse septique, fosse toutes eaux, …), plus adapté à l’habitat dispersé. Les Services Publics de l’Assainissement Non Collectif (SPANC) doivent contrôler toutes les installations une première fois d’ici fin 2012, puis selon une périodicité qui ne doit pas excéder dix ans. Le contrôle donne lieu à la perception d’une redevance.

 

L’enquête nationale 2011 de la CLCV sur les tarifs des SPANC confirme les conclusions de l’an dernier, avec toujours de grandes inégalités pour les usagers :

-    Pour le premier contrôle des installations, les tarifs vont suivant les SPANC de la gratuité à 175 € ;

-        Pour le contrôle périodique, les tarifs vont suivant les SPANC de 53 € à 500 €, soit un rapport de 1 à 10 ! (tarifs calculés sur une période de dix ans).

Cette inégalité des tarifs pratiqués, mais aussi les méthodes de certains SPANC suscitent toujours incompréhension et colère d’un nombre croissant d’usagers sur le terrain. Beaucoup ont rejoint la coordination nationale ANC-CLCV (v. www.spanc.clcv.org) qui vient, à l’occasion de cette enquête publier le « Dossier noir de l’ANC : une plongée en eaux troubles ».  

 

 

Si le but des contrôles de lutter contre les pollutions diffuses est légitime, ceux-ci doivent s’effectuer selon des tarifs harmonisés au prix le plus bas pour les usagers. Pour cela, plusieurs leviers d’action sont possibles, et notamment le regroupement de services pour faire des économies d’échelle. Une majorité de SPANC pratiquent des tarifs raisonnables, ce qui prouve bien que c’est possible.

 

Par ailleurs, il est étonnant que la plupart des services enquêtés aient choisi une échéance quadriennale alors que la loi n’exige qu’une périodicité de dix ans ! Dans la très grande majorité des cas, cette périodicité est amplement suffisante.

 

La CLCV rappelle aussi que le montant de la redevance doit correspondre au service rendu, et que les travaux de mise en conformité des installations ne peuvent être exigés qu’en cas de risque avéré pour la santé et l’environnement. Or, là encore des SPANC imposent des dépenses inutiles et coûteuses. Aussi, il convient de généraliser les commissions consultatives pour qu’une concertation approfondie s’instaure dans chaque service.

 

 

 

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